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Aujourd'hui j'ai vu...

5 octobre 2011

Un héros

Aujourd'hui j'ai vu un héros.

Pas un héros comme on en voit dans les films. Pas les super-héros des comics et autres bandes-dessinées. Non. Un héros comme on en voit tous les jours mais auxquels on ne fait pas vraiment attention. Ces personnes-là sont de vrais héros. Les héros du quotidien comme j'aime a les appeler.

Un homme qui part travailler chaque jour.

- Je n'aime pas mon travail, pourrait-il dire. Je ne supporte plus de me lever pour allez où je ne veux pas allez, faire ce que je ne veux pas faire, voir des gens que je ne veux pas voir. Mais je le fais, pour ma survie et celle de ma famille, je n'ai pas le choix.

Mais il ne le dira jamais car il est un héros du quotidien.

Une mère qui s'occupe de ses enfants chaque jour.

- Je n'en peux plus! pourrait-elle dire. Je ne dors presque pas. Chaque minute que je passe éveillée, je les passe à m'occuper de mes enfants, ils crient, font des caprices, pleurent, je dois les changer, les nourrir, les bercer... Mais je le fais, car je suis une mère et que je les aime plus que tout, je n'ai pas le choix.

Mais elle ne le dira jamais car elle est un héros du quotidien.

Pour beaucoup, un héros sauve des gens mais pas seulement ! Un vrai héros (super-héros compris) est quelqu'un qui, pour le bien du plus grand nombre, sacrifie quelque-chose (les super-héros sacrifient, pour la plupart, leurs aspirations à une vie normale...).

Aujourd'hui j'ai vu un héros habillé comme tout le monde mais faisant son possible pour répandre la joie et le bonheur autour de lui... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

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27 septembre 2011

Une seconde

Aujourd'hui j'ai vu une seconde.

Selon Wikipédia, la seconde est défini par une phrase que peux de gens peuvent comprendre : "La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133"

J'ai une autre façon de définir la "seconde".

En une seconde, on peux : être frapper, tomber, dévier sur la mauvaise voie, louper un virage, perdre un être cher... être quitter par un être cher... mourir.

Mais d'autre chose plus joyeuses peuvent se produire en une simple seconde. C'est le temps qu'il faut à un enfant pour faire son premier pas. C'est la durée de la première fois qu'il dira "maman" ou "papa".

La première fois que vous l'avez vue. La première fois qu'Elle vous a vu. Le premier regard échangé. Le premier baiser. Le premier acte sexuel pour certain...^^ C'est le temps qu'il faut pour dire "oui" quand on le doit [(ou pas) dédicace!].

C'est la durée que tous devraient prendre comme référence pour vivre. Il faut vivre au jour le jour, dit-on. Mieux ! Il faut vivre à la seconde car tout peux s'arrêter en 9 192 631 770 périodes de radiation du Césium 133 !

Une seconde... c'est le temps de dire "je t'aime"...

Aujourd'hui j'ai vu une seconde que personne ne voit passé et qui est perdu à jamais... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

19 septembre 2011

Un regard

Aujourd'hui j'ai vu un regard.

Celui d'un enfant retrouvant le visage de sa mère, qu'il n'avais pas vu depuis, au moins, dix secondes. Il était là, âgé d'à peine une vingtaine de mois, assis dans sa poussette, et alors que sa mère se penchait pour le regarder, son visage s'est illuminé.

On aurait pu dire que le soleil était pâle tant l'enfant rayonnait. Un large sourire apparu sur son visage, ses yeux s'agrandirent et une petite étincelle scintilla. On pouvait y lire tout un tas de choses. De la gratitude; pour lui avoir permis d'être là, de la félicité; d'être là tout simplement, de la gentillesse; ben c'est maman quand même, faut être gentil, et surtout de l'amour.

Sa mère, sans même s'en rendre compte, était heureuse car, par ce simple regard, elle ressenti tout cela.

Depuis quand n'avons nous pas regardé nos mère de cette façon ? Depuis quand n'avons nous pas montré à nos mère toute notre reconnaissance, notre joie de vivre, notre gentillesse et notre amour ?

Aujourd'hui j'ai vu un regard comme nous devrions tous en avoir envers les personnes que nous aimons et qui nous ont permis d'avancer dans la vie... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

 

16 septembre 2011

Un ours en peluche

Aujourd'hui j'ai vu un ours en peluche.

Cet ourson qui m'a été offert, le 28 mai 2010, par une de mes plus chère amie. Quand j'ai vu ce petit ours un peu bourru avec un petit maillot "Italia", je l'ai immédiatement adoré.

Il fallait lui trouver un nom. Et ce nom s'est imposé à moi le dimanche 30 mai, lorsqu'au téléphone, on m'a dit cette simple phrase : Papy est mort. Ce jour-là, mon ourson a été nommé : Benito.

Il a pour moi une importance colossale ; mon grand-père vie à l'intérieur. Il me redonne le courage de continuer à avancer. Il tape du poing sur la table de chevet, comme le faisait mon papy, quand il estime que ce que je fais ne va pas, ou quand je baisse la tête, pour me forcer à la relever.

Par lui, je sens aussi le soutient de mes amis et je ne les oublie pas. Eux qui ont été présent ce jour-là et ceux qui ont suivis. Il me rappelle aussi à quel point la vie est courte et qu'il faut en profité au maximum.

Une maxime me reviens : "L'Homme dit : le temps passe. Le Temps dit : l'Homme passe". Nous sommes tous aussi éphémères que le papillon à l'échelle du Temps lui-même.

Vivez ! Aimez ! Profitez ! Mais là, je m'égare...

Aujourd'hui j'ai vu un ours en peluche nommé Benito qui veille sur moi et me rappelle à l'ordre quand le chemin dévie... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

15 septembre 2011

La volonté

Aujourd'hui j'ai vu la volonté.

"Quand on veux on peut" dis le dicton, mais c'est faux. La volonté à une grande gueule, elle baratine, elle blablate mais derrière : rien. Combien de personnes veulent arrêter de fumer? Combien y arrive, seul, par la simple volonté. Combien veulent être fort? Courir plus vite? Être plus intelligent? Plus malin? Maigrir?

Il y a tellement de chose que l'on veut mais si peu que l'on peut...

Un oiseau qui veux voir le soleil au-dessus des nuages, un banc qui veux redevenir un arbre... Un papillon qui veux simplement vivre.

Un homme qui veux aimer... et être aimer.

Tous ce que nous voulons n'est pas forcement possible, et quand ça l'est, ça ne coule pas de source, il faut de la patience, des efforts, du courage...

Cette vision de la volonté est pessimiste. Je pourrais vous dire que si vous voulez quelque chose, la simple volonté vous rapproche déjà du but à atteindre. Que sans la volonté, rien n'est possible.

Je veux continuer à écrire, je veux être fort mentalement et physiquement pour protéger les gens que j'aime, pour les rendre heureux, Mais est-ce que j'y arriverai ?

Aujourd'hui j'ai vu la volonté qui rend tout possible... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

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13 septembre 2011

Mon ami

Aujourd'hui j'ai vu mon ami.

Il préparait ses affaires pour partir loin de moi et de ses autres amis.

Il partait pour une grande aventure, pour assouvir un de ses rêves. Pour lui, il s'agit d'un passage obligé de sa vie. Nous l'avons tous accepté, sans vraiment avoir le choix. Il part sans savoir quand il reviendra.

Là-bas, il trouvera de nouveaux amis, de nouveaux amours. Il vivra des expériences qui le feront grandir, qui le feront se rapprocher du bonheur.

"Nous": un mot utilisé beaucoup dans un couple, mais lorsqu'il est utilisé en amitié, il marque une relation forte et puissante entre deux êtres qui se sentent proches et unis malgré l'absence ou la distance.

Malgré ce départ, aucun de nous ne regrettera jamais notre vie commune, ce petit bout de chemin arpenté ensemble. Cet expérience riche en moments éternels, gravés à jamais dans nos coeur... dans nos âmes... dans ce qui fait que nous sommes : nous.

Aujourd'hui j'ai vu mon ami partir... Non, ça, je ne l'ai pas imaginé...

13 septembre 2011

Un film

Aujourd'hui j'ai vu un film.

Un homme, ayant perdu sa femme, doit s'occuper de sa fille, seul. Elle passe son temps avec lui au travail.

Dans cette univers d'homme, le père est protecteur et égoïste. C'est sa fille, à lui et à personne d'autre. Celui qui s'approchera de trop paiera le prix fort. La fille est forcée de grandir, de mûrir, plus vite que les autres.

Lorsqu'elle tombe amoureuse d'un homme dans l'entourage de son père, celui-ci le prends très mal, mais elle s'en moque, en grandissant elle s'est éloignée de lui. L'amour père/fille appartient au passé.

Bientôt le père doit partir loin pour un travail, avec l'homme qu'elle aime. Il est forcé de l'abandonner et de faire confiance à cet homme, qu'il considérait comme son fils, mais qui lui volera sa fille dès leur retour. Mais il n'y a pas d'alternative.

Quand un accident surgit dans son travail, il doit faire un choix difficile. Il doit choisir entre rentrer sans l'autre homme ou rester sur place et laisser cette homme rendre sa fille heureuse sans son père. Le choix est rapide, le père reste et sacrifie son bonheur au profit de celui sa fille. Toute sa vie, il a travaillé pour elle, il a vécu pour elle. Encore une fois, il finira le travail pour elle.

Aujourd'hui j'ai vu un film racontant une histoire d'amour entre un père et sa fille, se terminant par la preuve d'amour ultime : se sacrifier pour le bonheur d'une autre personne... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

P.S.: Vous avez trouver le film ?

11 septembre 2011

Une pluie

Aujoud'hui j'ai vu une pluie.

Apaisante et purificatrice, une pluie torrentielle d'été. Celle qui rafraîchit les bancs et les gens. La pluie que tout le monde associe à la tristesse et au désespoir.

Pour moi, la pluie est source d'espoir et de beauté, car malgré les intempéries de l'instant, le soleil et les beaux jours reviennent toujours après. Elle fait naître en chacun l'espoir de jours meilleurs et de lendemains fleuris.

Sans la pluie, le cycle de la vie n'existerait pas. C'est la pluie qui est à l'origine de tout. Sans elle, les arbres ne grandiraient pas, les plantes ne fleuriraient pas et les océans s'assècheraient jusqu'à annuler toute vie. Chaque goutte est à l'origine de la vie de quelque chose, chaque goutte est elle-même porteuse de vie. De la bactérie à l'éléphant, l'eau et, par conséquent, la pluie est essentielle à son développement.

Il y a un siècle, une goutte est tombé dans le jardin de vos grands-parents, sur une graine, posée là par un animal. Grâce à cette goutte de pluie, la graine à pu se développer, germer et grandir jusqu'à donner, des décennies plus tard, un arbre majestueux. Cet arbre que vous avez passé votre enfance à escalader, cet arbre dans lequel vous avez construit une cabane pour vous réfugier quand vous étiez triste, cet arbre sous lequel vous avez passé de si bons moments avec des personnes que vous aimiez, ou encore cet arbre sur lequel vous avez gravé un coeur avec deux prénoms à l'intérieur.

Comparez un baiser sous le soleil éclatant et un baiser sous une pluie torrentielle ; lequel est le plus romantique, lequel vous émeut le plus? La pluie est à l'origine de tout ceci. Pour moi la pluie est source de joie et de pureté.

Aujourd'hui j'ai vu une pluie que tout le monde appréciait et remerciait pour les moments, passé et futur, possibles grâce à elle... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

9 septembre 2011

Un papillon

Aujourd'hui j'ai vu un papillon.

Né ce matin, il sera mort ce soir. Peu de gens se rendent compte de cela, ou en tout cas, peu y font attention. Un papillon... Ce que la nature à fait de plus beau et de plus éphémère selon moi. Ce petit papillon qui parcours les chemins, voletant par-ci par-là. Il sais que sa vie est courte. Sans compter les Hommes qui le harcèlent et le chasse, il sais que son espérance de vie est limité.

Sa vie est facile à raconter. Son cocon s'est ouvert ce matin vers 1h. Il savait déjà comment utiliser ses ailes (avec une vie si courte, il ne faut pas perdre de temps avec un apprentissage quelconque). Il jaillit dans les airs et fonce directement vers le ciel (représentation de la liberté) comme tout être passant de l'état de "rampant" à celui de "volant"...

Il est ensuite redescendu vers la terre. Plusieurs fois, il a évité de justesse des passants ennuyés par sa présence. Il fut pourchassé par un oiseau qui se prenait pour Icare et que le soleil avait rendu plus fort. Survivant de cela, il s'était posé sur un joli banc de bois. Ils avaient gentiment parler, sans prétention aucune, de leur condition respective; celle du banc, fait pour rester en place des siècles durant et celle du papillon faite pour s'arrêter au bout d'une journée.

L'après-midi, il survola les parcs, les vallées du coin. Il volait le plus vite possible, il voulait voir un maximum de belles choses. Profiter à fond de cette courte journée qui lui était allouée.

Lorsque le soir arriva, la peur surgit de nulle part. La peur de mourir. La peur d'oublier tout ça. Toutes ces belles choses. Mais la peur le regarda droit dans les yeux et lui dit: la mort viendra mais tu n'oublieras jamais ce que tu as vécu.

Quelques heures plus tard, lorsque la mort vint finalement le chercher, le papillon avait le sourire, la banane comme on dit. Heureux de ne rien oublier de ce qu'il avait vécu.

Aujourd'hui j'ai vu un papillon mort, un papillon qui avait eu une bonne vie et une bonne mort... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

8 septembre 2011

Un banc

Aujourd'hui j'ai vu un banc.

C'était un joli banc en bois, solide sur ses quatre pieds, mais ancré dans le sol et incapable de se déplacer.

Toute la journée, il voit passer des fesses. Des petites, des grosses, des belles, des moches, des jeunes et des moins jeunes, mais jamais il ne se plaint. Parfois, plusieurs personnes s'assoit en même temps, sans même faire attention à lui, obligé de fléchir sous leurs poids. De temps en temps, il sert de lit a certain qui, comme lui, n'ont pas de toit.

Il aime les jours pluvieux, quand l'eau, ruisselant sur ses planches crasseuses, le lave des attaques subit depuis la dernière forte pluie. C'est aussi une source de rafraîchissement l'été.

Il n'aime pas l'hiver, il se sent seul, abandonné et inutile. Son manteau de neige lui donne de l'allure et l'habille un peu mais rare sont les gens qui l'ôtent pour profiter de lui. Alors il attend en repensant à l'époque où, dans sa forêt, il était le plus ancien et le plus grand arbre du coin.

Il était respecté par ses compères. Au cours de sa vie d'arbre, il avait accueilli un grand nombre d'animaux. Des couples d'oiseaux dont il avait vu naître les petits, des écureuils lui chatouillant le tronc pour y cacher leur butin, des piverts le réveillant à l'aube, en martelant son écorce à grand coup de bec...

A cette époque, il aimait toutes les saisons. Au printemps quand il voyait ses bourgeons commencer à fleurir. En été, quand il servait de toit aux familles venues pique-niquer. En automne, quand son manteau changeait de couleur. Même l'hiver, quand toutes ses feuilles tombaient le rendant un peu effrayant et qu'il pouvait faire des blagues en faisant tomber la neige de ses branches sur le malheureux venu s'égarer par là.

M'enfin c'était le bon temps... Chaque hiver c'est la même chose, il se souvient. Mais le temps est bien fait, l'été finit toujours par revenir.

Aujourd'hui j'ai vu un banc qui se souvenait de l'époque où il était toujours utile et qu'il pouvait encore grandir, vieillir et bouger... Ou peut-être l'ai-je imaginé...

 

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